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 Les catacombes de Paris

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Angelheart
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Angelheart


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Les catacombes de Paris Empty
MessageSujet: Les catacombes de Paris   Les catacombes de Paris EmptyDim 19 Nov - 16:57

Voici la deuxième nouvelle écrite par Rick Jacquet :


LES CATACOMBES DE PARIS



Ecrit par Rick Jacquet



Les sombres couloirs des catacombes de Paris sont simplement éclairés par de petites lampes dispersées ci et là, parfois à plusieurs mètres d’intervalles. Le recoin droit des couloirs sont tous les mêmes, des os, empilés les uns sur les autres, formant une œuvre d’art morbide, parfaite géométriquement. Aucun os ne dépasse, le tout est parfaitement empilé, excepté en hauteur, où quelques crânes sont soigneusement alignés.

Deux personnes avancent dans l’un de ses couloirs. Le premier, Philippe, est le gardien des lieux. Il tient dans ses mains une torche et éclaire devant lui. C’est un vieil homme, au moins 65 ans, barbu, portant un petit chapeau pour cacher le peu de cheveux qu’il lui reste. L’homme qui le suit est un grand homme, très bien habillé, avec un long manteau lui arrivant aux pieds, la trentaine. Il s’agît d’un journaliste du nom de Peter.

Ils avancent, en discutant, dans les étroits couloirs habillés d’ossements. On ne voit aucune des deux extrémités du couloir dans lequel ils avancent.


- Comme vous pouvez le voir, nous prenons extrêmement soin de cet endroit, et ce depuis sa création, à la fin du XVIII siècle, ajouta Philippe à la longue discussion qui précéda.

- On peut en effet admirer le travail effectué ici depuis toutes ces années. Mais d’un point de vue purement religieux, cela vous semble-t-il correct ? Je veux tous ses ossements, les uns sur les autres ?

- Sachez que cet endroit a été aménagé spécialement pour ça. Lors du transports des corps, en 1786 je crois, a été effectué selon un rituel religieux très solennel. êtes venus spécialement pour ce cours d’histoire ?

- Pas vraiment, j’ai été chargé d’écrire un article sur ces catacombes, son utilité, et les détériorations probables au fils des ans, annonça fièrement Peter.

- Je vois. Mais sachez que ces catacombes, aussi vieilles soit-elle, sont très bien entretenues. J’en suis le gardien depuis plus de 20 ans et aucun incident quelconque n’est jamais survenu.

- Etes vous au courant de la vague de disparitions qui sévit dans les rues alentours depuis justement près de 20 ans ?

- J’en ai vaguement entendu parler, répondit Philippe, d’un ton inquiet. Vous ne pensez pas qu’il y aurait un rapport quelconque avec ces catacombes j’espère ?

- Certaines de ces personnes, dont deux disparues hier soir, ont étés vues pour la dernière fois ici, lors d’une visite guidée, peu avant la fermeture...

Philippe s’arrête alors de marcher, et se tourne vers Peter, tenant toujours la torche dans ses mains.

- J’ai dit tout ce que j’avais à dire à la police

- C’est à dire ?

- Comme tous les jours, je fais visiter cet endroit la journée, et m’assure en début de soirée que personne n’est resté dans ces couloirs, avant de fermer l’endroit, lui répondit Philippe, sûr de lui.

- Aucun incident, de quelle manière que ce soit, avec disons, des éléments perturbateurs ?

- Jamais, les jeunes ne s’intéressent plus à cela. Ils trouvent cet endroit encore plus morbide que leurs convictions folles.

Philippe se retourne et continue alors de marcher. Peter le suit, sans rien ajouter. Ils finissent par arriver devant une grande grille métallique, fermée à l’aide d’un cadenas. De l’autre côté, rien, l’obscurité la plus totale, aucune torche ou lampe aux murs. Philippe sort de sa poche un trousseau de clé, qui en contient bien une dizaine. Il finit par prendre dans sa main une grande clé, rouillée, de forme étrange. Il l’insère dans la serrure et tourne la clé. Il la retire, puis pousse avec sa main la grille, émettant un grincement très prononcé.

Philippe se pousse un peu sur le côté, et fait un signe de main à Peter, lui indiquant d’avancer. Peter regarde derrière lui. Le couloir, éclairé de quelques lampes, semble infini. Puis, il commence à s’avancer, et remarque que le tunnel continue à sa gauche, éclairé lui aussi de quelques lampes accrochées au mur, mais cette fois ci fonctionnant de bien meilleure manière. Peter finit par passer la grille et fait quelques pas dans l’obscurité.

- La sortie est bien par là ? demanda Peter.

Il se retourne alors. La grille est refermée derrière lui, et Philippe est en train de fermer le cadenas à clé. Peter se précipite sur la grille et essaye d’attraper les vêtements de Philippe à travers la grille, en vain. Philippe recule de quelques pas et reste immobile, regardant Peter essayer d’ouvrir la grille, s’emparant du cadenas dans ses mains.

- Qu’est ce que vous foutez ? Ouvrez cette putain de grille lui crit Peter.

- Pourquoi devrai-je faire ceci ? Vous vouliez savoir tout de cet endroit je croyais ? Vous semblez subitement avoir changé d’avis.

- A quoi vous jouez ?

- Je suis tellement, mais votre cours d’histoire va s’arrêter là. Il est temps pour vous de découvrir que tous les recoins de ces catacombes ne sont pas aussi bien entretenues qu’il n’y parait, lui répond très calmement Philippe.

- Vous êtes cinglé. Totalement.

- Oh, mais peut être aurez vous besoin de lumière pour découvrir la vérité.

Sur ces mots, Philippe s’approche doucement de la grille et tend sa torche à Peter, qui recule son visage, à cause des flammes. Il prend la torche doucement.

- Je reviendrais vous chercher demain matin, si vous êtes toujours là.

Philippe se tourne et emprunte le passage à gauche de la grille métallique. Peter s’approche de la grille, pour essayer de le voir s’éloigner, en vain. Enervé, il donne un grand coup de pieds dans la grille, qui ne bouge pas d’un poil.

Peter soupire et pose un instant la torche contre le mur. Il met ses mains dans la poche de son long manteau et en sort un magnétophone, qui était en marche depuis le début. Il appuie sur le bouton stop et le remet dans sa poche. Il jette un dernier coup d’œil au delà de la grille.
- Enfoiré de papy, si je met les pieds dehors, tu finiras en taule, ou bien je te tuerai.

Peter reprend alors la torche qu’il avait laissé contre le mur et regarde le couloir dans lequel il se trouve. De forme ovale, celui semble s’enfoncer vers les ténèbres. Un couloir formé de roche, de forme ovale, s’étendant, droit devant lui, en direction d’une destination inconnue.

Et si tout cela n’était qu’un rêve, l’appréhension d’un article que Peter ne voulait pas, où il ne voyait aucuns intérêts, un rapport entre une vague de disparition et les catacombes de la ville, un article que son patron lui avait ordonné de faire. Peter voulait croire à un rêve, mais tout cela lui semblait bien réel, les murs en roche qu’il pouvait toucher, la chaleur de la torche qui se consumait, le froid qui venait du couloir, non, tout ceci était bien réel. Un cauchemar réel, effrayant.

Peter était désespérément seul, dans l’obscurité quasi totale, perdu parmi toutes les questions qui traversaient son esprit, sur le pourquoi du comment. Pourquoi le vieux Philippe avait-il fait ça ? Pourquoi lui ? Etait-il lié à ces disparitions ? Et surtout pourquoi l’avoir enfermé dans ce couloir, et à quoi mène-t-il ? Peter avait très peur de la réponse à cette question, mais ne pouvait s’empêcher d’y penser. Après tout, tout le monde le sait, la curiosité est un vilain défaut.

Peter commença alors à faire quelques pas dans le sombre tunnel, éclairant ce qu’il peut avec sa torche, déjà bien consumée. Au sol, Peter marche dans quelques flaques d’eau, mais ne distingue rien vraiment, mais comment de l’eau a-t-il pu atterrir dans un endroit pareil. Peter se baisse alors et éclaire le sol avec sa torche. En fait, il ne marchait pas dans des flaques d’eau, mais dans des flaques de sang. Du moins en apparence. Peter se penche un peu plus et trempe quelques doigts dans la flaque, puis les amènent près de sa bouche.

- Du sang.

Il en était sûr et certain cette fois. Du sang, sans doute humain. Qu’est ce qui pouvait bien se passer dans cet endroit, à l’apparence si calme, un lieu de paix pour les défunts. Peter avait soudainement très peur de ce qu’il pouvait trouver au fond de ce passage, mais il ne pouvait pas revenir en arrière, la grille était solidement fermée, et surtout, il devait savoir ce qui se passait ici, et surtout essayer de sauver sa peau.

Peter se releva et essaya de nouveau de scruter l’obscurité avec sa torche. Malheureusement, il n’y voyait rien, mais rien du tout. Il décida d’avancer dans le couloir, avec précaution. Au fur et à mesure de ses pas, le couloir se faisait de plus en plus petit, gardant la même forme ovale, toujours tâché de sang. Les bruits de pas que produisait les déplacement de Peter lui donnait un peu la chair de poule.

Quelques pas plus loin, une sorte de trou, un orifice, au sol. De forme ovale lui aussi. Peter s’avança doucement vers celui ci, essayant de regarder au fur et à mesure de ses pas ce qu’il pouvait bien y avoir dans ce trou, et où il menait. Mais celui ci menait à un endroit non éclairé, tout comme ce tunnel. Peter s’agenouille devant le trou, et commence à y mettre sa torche pour voir s’il peut au moins apercevoir le fond. Un homme en surgit alors, en sang, perdant des lambeaux de chair au niveau du visage. Peter, effrayé et surprit, bondit en arrière et tombe au sol, dans des flaques de sang. Il laisse tomber la torche en tombant. Heureusement, elle ne s’éteint pas et lui permet de voir le pauvre homme, devant lui, les jambes dans le trou, le haut du corps déchiqueté, en sang, tendant ce qui lui reste de sa main droite vers Peter.

- Aidez moi fit le pauvre homme.

- Qu’est ce qui vous est arrivé ?

- Je...

A ce moment, l’homme se met à crier et tombe dans le trou. De là, Peter l’entend de nouveau crier, des cris mélangés au bruit du sang jaillissant du corps, sans doute dû a des coupures. Puis, au bout de quelques secondes, les cris sont à demi étouffés par le son du sang. Puis, silence, plus un son. Peter récupère la torche et s’avance doucement vers le trou, en rampant. Un cri à glacer le sang se met entendre, un très long cri, semblant s’éloigner au fur et à mesure, puis le silence total, à nouveau. Peter s’approche du trou et regarde à l’intérieur. Celui ci descend, presque à la verticale, puis le reste n’est qu’obscurité.

Peter, à moitié couvert de sang, regarde derrière lui. Il n’y a également que l’obscurité, il est cerné. Il respire un grand coup, puis commence à placer ses jambes dans le trou. Tenant toujours la torche, il respire très fort à nouveau, puis se laisse glisser dans le trou. Etait-ce une descente aux enfers ? Peut être, mais comme il ne pouvait revenir en arrière, il n’avait pas vraiment le choix.

Peter était en train de glisser, quand soudain, il s’arrête net. La fin du trou. Peut être avait-il juste fait une petite chute de quelques mètres, et heureusement pour lui. Il bascule en avant en arrivant au fond, et laissa tomber sa torche, qui roule au sol, toujours un peu en pente. Peter se releva directement et se jeta en avant, attrapant la torche dans sa chute. Il commence alors à se relever et regarde autour de lui. Il n’y a que la continuité d’un tunnel, légèrement en pente. Les parois sont étranges, sûrement pas de la roche. Peter touche la paroi avec sa main. Les murs sont tout gluant, de la gélatine sans doute, ou autre chose. Peter ne voulait pas imaginer ce que c’était, et se remit à avancer dans le tunnel, vers l’inconnu.

Seulement, après quelques pas maladroits, la chute. Peter venait de tomber dans un autre trou, qu’il n’avait pas aperçu, occupé à regarder sans cesse l’aspect crade des murs. La chute était plus longue cette fois, et Peter percuta plusieurs fois les différents côtés du mur. Devant une telle chute, il préféra fermer les yeux. Quelques instants plus tard, qui lui parurent être des minutes entières, il tomba, toujours les yeux fermés, sur quelque chose de mou et gluant. Sa chute était finie, mais dans quel endroit plus sordide encore était-il tombé ? Dans sa chute, il avait perdu sa torche, mais il pouvait distinguer à travers ses paupières une forte lumière. Etait-il à un retour dans un monde civilisé, ou bien est ce l’enfer ?

Peter ouvrit tout doucement ses yeux. Il était sur le dos, et la première chose qu’il aperçut fut un plafond, à quelques dizaines de mètres au dessus de lui. Il était à tous les coups dans une espèce de grotte. De vieilles lampes, s’éteignant et se rallumant sans cesse, étaient accrochées un peu partout au plafond. Mais il n’y avait pas que des ampoules accrochées au plafond, mais aussi des cadavres. Des corps mutilés accrochés au plafond avec des chaînes métalliques, avec des crochets au bout, transperçant la chair. Les cadavres étaient en train de se vider de leur sang, gouttant sur Peter. Un lieu d’horreur.

Peter commença alors à se relever, s’aidant de ses mains, et aperçue une horreur bien plus grande, qui l’entourait, presque indescriptible. Tout autour de lui, des cadavres, des macchabées en décomposition. Ses mains étaient pleines de sang. A ses côtés, le cadavre d’une jeune femme, nue, la gorge tranchée, le ventre ouvert, ses boyaux en sortant, tenus fermement dans ses deux mains.

Prit de panique, Peter essaya de reculer et trébucha, retombant sur une jambe humaine, sans peau, écorchée. Peter poussa un cri de peur et regarda tout autour de lui, déboussolé. Des dizaines et des dizaines de cadavres, tous mutilés, baignant dans une énorme flaque de sang, étaient entreposés dans cette pièce. Une boucherie. Certains membres coupés bougeaient encore. Peter essayait de retrouver son calme, en vain. Il continua d’avancer parmi les cadavres, marchant sur des têtes coupées, des bras, des intestins, et rejoint un des recoins de la pièce. Il regardait tout autour de lui, à la recherche d’un échappatoire. Il n’y avait que le trou par lequel il venait, en plein milieu d’un des murs. Au même endroit, la torche était toujours au sol, en train d’enflammer un bras humain, coupé, par lequel l’os ressortait au niveau du coude. Les doigts, en train de brûler, étaient en train de bouger. L’odeur de la chair en train de brûler se mélangeait à l’odeur de sang et de pourriture qui se trouvait dans la pièce.

Peter, à la recherche d’une chose intelligente à faire, retraversa la pièce, marchant ainsi sur les cadavres, et posa sa main sur la torche, pour la récupérer. En faisant le geste, une main griffue, en sang, lui attrapa le poignet, le griffant par la même occasion. Peter, surprit, bascula en arrière et tomba parmi les déchets humains. Un homme parvint alors à sortir de sous les cadavres, en sang, de nombreuses coupures sur la peau, et les deux jambes coupées. Il lui manquait aussi un œil. L’homme rampait au sol, en direction de Peter, qui, une nouvelle fois prit de panique, se dirigea vers le tunnel par lequel il était arrivé là. Il commença à rentrer dedans quand l’homme lui attrapa la jambe et le tira vers lui, envoyant Peter une nouvelle fois parmi les macchabées. Peter essayait de ramper au sol, avec l’homme accroché à son pantalon.
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