Dead World IX : Gainesville

IX
Gainesville


A l’approche de l’aéroport de Gainesville dont une seule piste était illuminée, la tension monta d’un cran dans le Cessna. Le soulagement de trouver d’autres survivants se mêla à l’inconnu de la situation. Seraient-ils acceptés par un groupe déjà formé ? A quel point les survivants étaient-ils organisés ? Ou leur faudrait-il parcourir de nouveau des centaines ou des milliers de kilomètres pour trouver un abri sûr et de la nourriture en abondance ?

Henry scruta intensément le petit aéroport et ses environs mais ne vit âme qui bouge.

- Tu crois qu’ils nous attendent en comité armée, sous couvert de la nuit ?

Henry sursauta au son de la voix d’Allan qu’il n’avait pas entendu arriver.

- J’espère que non, répondit-il. Mais vaut mieux se préparer à tout.

- On ne tiendrait pas longtemps.

Le vieil homme se tourna vers ses compagnons.

- Attachez vos ceintures, on ne va pas tarder à atterrir.

Glen vérifia l’état de Lorenzo mais le jeune homme était toujours aussi profondément endormi. Sa peau était brûlante et recouverte de transpiration. Glen espérait vivement qu’un médecin compétent serait présent à leur arrivée sinon, il ne restait plus grand chose à faire mis à part soulager ses souffrances avec le peu de moyens dont ils disposaient.

Il chassa ces mauvaises pensées de son esprit et retourna à son siège. Lisa s’était installée à ses côtés et lui serra la main, ses yeux bleus débordant de larmes.

- On est sauvés, n’est-ce pas ?

Elle tenta de maintenir une expression rassurée mais sa voix trahissait un désespoir si profond que Glen n’eut pas le cœur de lui faire part de ses doutes. Il se contenta de lui serrer la main en retour et de sourire en hochant la tête.

L’atterrissage se fit sans aucun problème et Henry chercha un endroit où stationner quand il entendit le bruit d’une porte de hangar qui s’ouvrait. En regardant dans cette direction, il vit la silhouette d’un homme qui fit des mouvements de bras de droite à gauche avec une puissante lampe torche. A ses côtés se trouvèrent plusieurs hommes armés.

Allan posa une main sur le bras de son oncle et le retint quelques instants.

- Tu crois qu’on peut leur faire confiance ?

- Est-ce qu’on a vraiment le choix ?


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La suite ICI
Et bonne lecture

C'est formidable, comme d'habitude, mais c'est à suivre !

Vite vite la suite !!!!!

(je préfère lire tout d'un coup que en feuilleton..... )