Il y a deux ans, Henry Townshend emménagea au 302 South Ashfield Heights, immeuble collectif d'Ashfield, ville de province de taille moyenne. Henry était heureux. Sa nouvelle vie lui convenait.
Mais il vit quelque chose d'étrange depuis cinq jours. Chaque nuit, il fait le même rêve.
Et il se retrouve enfermé dans le 302. La porte a été barrée par un fou, la télévision ne marche plus, le téléphone est en dérangement, il n'y a plus rien dans le frigidaire, les fenêtres ne se brisent pas... Il a beau essayé de frapper à la fenêtre ou à la porte ou même de crier de toutes ses forces, personne ne l'entend...
Alors qu'il est désespéré, il trouve une mince lueur d'espoir. Il entend un bruit dans la salle de bain et il trouve un trou énorme qui s'est ouvert sur le mur. Henry, enfermé, n'hésite même pas à rentrer dans le trou, en pensant que ça serait une sortie vers la liberté.
Mais ce qui l'attendait était l'entrée de l'enfer...
Ce dernier opus en date est un petit paradoxe pour moi. L'ambiance y est comme toujours excellente, tout comme la musique, et les changements surprennent. Commencer direct dans l'appartement vide, crade, avec comme seul son les grésillements d'une télé, et le pire, en vue subjective, est un pur moment de flippe. Les nouveaux lieux sont aussi très intéressants, le fait de ne pouvoir sauvegarder que dans l'appartement aussi. Et de nouveaux ennemis, qu'on ne peut tuer (comme tête de pyramide dans le 2) font leur apparition.
Mais à côté de ça, l'ambiance change au fur et à mesure, et Silent hill 4 se transforme en jeu beaucoup plus bourrin que les autres, et le clou revient à la dernière partie du jeu, dans lequel le joueur doit.... refaire tous les niveaux du jeu une nouvelle fois, en tuant tout le monde et protégeant une greluche
. ça aurait pu être sympa, mais la fin est décevante. Enfin, ne boudons pas certains moments de trouilles et certaines inovations, comme le mal qui arrive progressivement dans l'appartement, et le fait de pouvoir espionner sa voisine par un trou dans le mur (je ne suis pas pervers).